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Les étapes pour une retraite anticipée.

  • Gimmi Grosso
  • 20 janv.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 févr.


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Qui ne rêve pas d’une retraite anticipée afin de profiter de la vie ? Voyages, loisirs, temps en famille ou encore sport, tant d’activités qui font envie n’est-ce pas ? Encore faut-il pouvoir prendre sa retraite anticipée tout en maintenant son niveau de vie.


Pour ce faire, de nombreux éléments sont à prendre en compte et à anticiper en amont. Voici toutes les étapes pour une retraite anticipée en Suisse.


1. Comprendre les bases de la retraite anticipée en Suisse


Pour prendre sa retraite anticipée tout en maintenant son niveau de vie, il faut tout d’abord comprendre en profondeur le système de retraite Suisse.


Ce dernier repose sur trois piliers : l'AVS (Assurance Vieillesse et Survivants), la prévoyance professionnelle (LPP) et la prévoyance privée. Pour envisager une retraite anticipée, il vous sera indispensable de bien comprendre le fonctionnement de chacun de ces piliers, car cela influencera directement votre revenu après votre départ à la retraite !


Tout d’abord, l’AVS, qui constitue le premier pilier, peut être touchée dès 63 ans pour les hommes et dès 62 ans pour les femmes. Un choix qui cependant impliquera une réduction des mensualités (votre rente).


Pour le second pilier, le LPP, il est possible de commencer à le toucher 5 ans avant l’âge officiel de la retraite, mais cela dépendra des conditions fixées par votre caisse de pension spécifiquement. La majorité des caisses de pension autorisent en général un versement anticipé des prestations de vieillesse à partir de 58 ou 60 ans.


Enfin pour le troisième pilier c’est à dire votre prévoyance privée, cette dernière sera le résultat des efforts d’épargne personnels que vous aurez réalisés au fil des années.


2. Évaluer ses besoins financiers pour une retraite anticipée


Avant toute chose et de planifier votre retraite anticipée, prenez le temps de bien calculer les montants dont vous aurez besoin pour maintenir votre niveau de vie actuel. Cette évaluation repose sur plusieurs critères comme :


  • Le coût de la vie général et les dépenses fixes (loyer, alimentation, assurances…)

  • Vos activités futures (voyages, achat d’une résidence secondaire, d’un véhicule…)

  • Ses besoins en soins de santé

  • L’aide financière à ses enfants et/ou petits-enfants

  • Etc.


Pour obtenir une estimation réaliste, faites une liste de toutes vos dépenses actuelles et projetez-les dans le futur, tout en tenant compte d’une potentielle inflation qui peut venir augmenter le coût de la vie au fil des années (prenez par exemple 1 à 2% par an).


En calculant votre "taux de remplacement" (le pourcentage de votre revenu actuel que vous souhaitez conserver), vous obtiendrez ainsi une idée plus précise du montant d’épargne nécessaire. De manière générale, un taux de remplacement de 60 à 80 % du revenu préretraite est particulièrement conseillé pour garantir une qualité de vie confortable.


3. Constituer une épargne pour combler le manque de revenu futur


Une fois vos besoins financiers établis et identifiés, l’étape suivante consiste à établir une stratégie d’épargne et d’investissement bien pensée ! Pour ce faire, les produits d'épargne dédiés à la retraite, comme le pilier 3a, sont un excellent moyen d’accumuler des fonds tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Eh oui ! Le pilier 3a permet en effet de déduire les cotisations de votre revenu imposable, ce qui réduit votre charge fiscale annuelle.


Outre le pilier 3a, les investissements en bourse, dans des actions ou des fonds indiciels (ETF et autres trackers), peuvent également être une bonne solution pour générer des rendements intéressants à long terme, même s’ils sont plus volatiles à court terme. Si vous êtes plus averses au risque, privilégiez par exemple des fonds monétaires ou des obligations d’entreprises ou d’état.


Attention toutefois à bien évaluer le risque et les spécificités de chaque type d’investissement et de diversifier votre portefeuille pour limiter les pertes (une stratégie ainsi très personnelle et qui peut faire l’objet d’un accompagnement auprès de professionnels).


4. Réduire ses dettes avant son départ à la retraite


Quatrième astuce pour préparer une retraite anticipée, réduire progressivement ses dettes ! En effet, il vaut mieux arriver au bout de ses dettes (crédits à la consommation, crédits immobiliers, carte de crédit…) afin d’éviter des mensualités importantes une fois à la retraite, ce qui pourra peser lourdement sur vos finances et votre stratégie de vie.


5. Envisager les implications fiscales d'une retraite anticipée


En Suisse, l’impôt sur le revenu est dit progressif. Ainsi, une retraite anticipée peut venir lourdement modifier votre situation fiscale. Par exemple, en retirant vos avoirs du pilier 3a ou du 2e pilier, vous pouvez être soumis à des impôts ponctuels, comme ces derniers sont immédiatement imposables. Il est donc essentiel de planifier soigneusement la date et la manière de retirer vos économies pour minimiser votre fiscalité globale.


Pour cela, plusieurs options sont envisageables. Tout d’abord, vous pouvez par exemple retirer votre capital en plusieurs tranches (mensualités ou annuités) au lieu de tout retirer en une seule fois. Cela vous permettra notamment de répartir la charge fiscale sur plusieurs années et de bénéficier d’un taux d’imposition plus bas.


Gardez également en tête que la plupart des cantons suisses appliquent des barèmes d’imposition différents. Si vous avez la possibilité de changer de canton, vous pourrez potentiellement réduire encore davantage votre impôt en choisissant une région avec une fiscalité plus avantageuse.

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